Audition Sonko, arrestation Pape Alé: Xeexal Sénégal donne sa position

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L’ audition de leader du Pastef et l’arrestation du journaliste Pape Alé Niang  font dernièrement les choux gras de la presse. Des actualistés qui font couler  beacuoup d’encre et de salive. A cet effet, le mouvement Xeexal Sénégal n’a pas déroger à la règle. A travers une correspondance  dont copie nous a étéparvenue, Xeexal sénégal dénonce l’attidude d’Ousmane Sonko lors de son audition en refusant le test adn. Selon eux, ce dernier a « assumé totalement son refus de coopérer pour la manifestation de la vérité ». Pour ce qui est du cas du patron de Dakar matin, il estime  qu’il serait inacceptable que « dans un pays démocratique un journaliste puisse se permettre, au nom de sa fonction, de distiller de fausses informations  sans en être inquiété ». Ci dessous l’intégralité de leur adresse:

« Depuis quelques jours notre pays est confronté à une actualité brulante liée à l’audition judiciaire de Monsieur Ousmane Sonko dans l’affaire de viols répétés et de menaces avec armes dont l’accuse Madame Adji Raby Sarr.

Xeexal Sénégal appelle la justice à continuer sereinement son travail dans le sens de la manifestation de la vérité pour édifier définitivement l’opinion publique.

Pour la mémoire des disparus, cette affaire à l’origine de la perte de 14 de nos compatriotes doit être tirée au clair, peu importe le prix à payer.

Par ailleurs, Xeexal Sénégal fustige vigoureusement l’attitude de Monsieur Ousmane Sonko.

 

Lors de son point de presse, il a assumé totalement son refus de coopérer pour la manifestation de la vérité, en refusant de répondre aux questions du juge. Il dit également avoir refusé de se soumettre aux tests ADN qui permettraient de grandes avancées dans ce dossier, peut-être pour le disculper des chefs d’accusations auxquels il est pour le moment présumé innocent.

Cette attitude de refus sème évidemment le doute dans l’esprit de toute personne dotée d’un minimum de raison.

Monsieur Ousmane Sonko, qui a pourtant, la latitude de coopérer avec la justice en choisissant le laboratoire auquel il fait confiance refuse ouvertement d’édifier l’opinion publique.

Il continue sa manipulation du peuple sénégalais en jouant à la distraction par la théorie du complot et en jetant l’opprobre sur toutes les personnes qui incarnent nos institutions, les Procureurs, les Généraux de notre armée, les hauts fonctionnaires etc… Il a même annoncé une plainte contre l’ancien Procureur de la République sachant pertinemment qu’il n’en a pas les moyens.

Monsieur Ousmane Sonko dit être titulaire d’un DEA en droit et manifestement oublie que la loi organique n° 2017-10 du 17 janvier 2017 portant Statut des magistrats, en son article 25 dispose : « Le magistrat, qui commet une infraction pénale, ne peut être poursuivi que sur autorisation du Ministre de la Justice ».

En tout état de cause, son refus de répondre aux questions du juge, peut être qualifié, en droit, d’indice supplémentaire ou d’indice complémentaire que le juge pourrait interpréter comme un aveu implicite en tirant la conséquence de son silence.

Au-delà de Monsieur Ousmane Sonko, trop d’organes et d’individus jouent de plus en plus avec notre cohésion sociale. Le groupe Walf qui reçoit des subventions publiques est devenu ouvertement partial en se transformant en une boite de communication de Monsieur Ousmane Sonko, de son parti et de sa coalition.

Les plateformes Xaalat TV (anonymat), Dakar Matin ; les sieurs Bara Ndiaye, Moustapha Diop, Pape Ndiaye, Serigne Saliou Gueye, Pape Matar Diallo, Dame Mbodji, Babacar Touré Kewoulo, et tant d’autres ne sont pas conscients du fait que le Sénégal entouré d’un cercle de feu (Le Mali, La Guinée, le Burkina…) et que la moindre étincelle pourrait être fatale à notre pays.

Aussi, nous saluons l’action des autorités à l’endroit de Monsieur Pape Alé Niang.

Il n’est pas acceptable que dans un pays démocratique un journaliste puisse se permettre, au nom de sa fonction, de distiller de fausses informations sans en être inquiété.

Nous ne nous réjouissons pas de ce qui arrive à Monsieur Niang, mais il doit répondre de ses actes, si les chefs d’accusations qui lui sont reprochés sont avérés. On ne peut tout se permettre au nom de la liberté d’expression. Il n’y a point de liberté sans lois.

Il est temps de mettre hors d’état de nuire toute personne qui s’aventure à saper notre démocratie et notre cohésion sociale ; simplement pour satisfaire la soif de pouvoir d’un leader ou de certains groupes.

Il est temps d’arrêter de propager de fausses nouvelles et de salir gratuitement la dignité d’honnêtes citoyens sans être inquiété.

Force doit rester à la loi ! »

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