Ousseynou Nar Gueye : « En 1999, Youssou Ndour m’a proposé au Président Abdou Diouf comme DG du BSDA »
Ousseynou Nar Gueye : « En 1999, Youssou Ndour m’a proposé au Président Abdou Diouf comme DG du BSDA »
Votre roman est paru en version électronique en janvier 2021 avec l’éditeur français Youscribe et en version papier avec l’éditeur sénégalais Editions Presqu’île Lettrée, en décembre 2021, quelle carrière fait le livre depuis lors ?
Oui, le livre a été présenté lors d’un lancement à l’Institut Africain de Management de Dakar, en version numérique, en janvier 2021, par Youscribe proposé par Orange. Il est sur Amazon aussi. Puis, en décembre 2021, le roman « Waiyyendi » est paru en version imprimée aux Editions Presqu’Île Lettrée, du Sénégal. Depuis, il fait son petit bonhomme de chemin dans les librairies, les cercles de lecture et dans les réseaux de distribution privés.
Quand j’étais dans le comité d’expert du PPIP (Programme de Promotion des Investissements Prioritaires) alors dirigé par feu Mabousso Thiam et financé par la Banque Mondiale au nom de l’Etat du Sénégal en 2006, pour ce qui est de la question des arts, l’ambition du gouvernement Sénégal, avec un million deux cent mille dollars, était non seulement de financer l’élaboration de la loi sur le droit d’auteur et les droits voisins qui sera votée finalement en janvier 2008 sur impulsion décisive de Macky Sall alors Président de l’Assemblée nationale, mais aussi d’acquérir des studios d’enregistrement, y compris mobiles, à installer dans tout le pays pour faire du Sénégal un nouveau Nashville, ville qui est la Mecque de la musique aux Etats – Unis. Ce deuxième volet Nashville sénégalais n‘a jamais vu le jour. Et on ne sait pas où est passé l’argent, il a probablement été restitué à la Banque Mondiale. Mais bon, bref ! Le troisième axe stratégique de ma future action, c’est l’accès à la propriété foncière et à la Couverture Maladie Universelle pour tous les milliers de sociétaires de la SODAV, notamment les interprètes et pour ce qui est de la musique, les instrumentistes.
Au total, je placerai mon action et mon mandat sous le signe de l’inclusivité, avec l’ambition que dans 5 ans, à la fin du nouvel agrément que le Président Macky Sall vient d’octroyer à la SODAV comme société civile unique du droit d’auteur au Sénégal, on en aboutisse à plusieurs sociétés civiles du droit d’auteurs et des droits voisins, par genre artistique, comme cela se passe dans tous les pays avancés. Car il n’est pas normal que le désert financier des autres arts se cache derrière la vache à lait de la musique, qui rapporte l’essentiel, soit 90%, des perceptions. Ceci n’est pas normal. Il est ainsi anormal, que l’autre année, les perceptions pour les arts graphiques n’aient rapporté qu’une maigre somme de 20 millions à répartir entre tous les plasticiens du Sénégal. « Inclusivité et expérience de l’expertise » seront mes maitres- mots. Comme je vous l’ai dit : « l’expérience de l’expertise ! Ku mënul bawoo, lu yaqqu yoowa ! »
Seneweb